
Perrine Dulac
De formation classique, Perrine Dulac a découvert qu'il existait un monde parallèle (les danses et musiques traditionnelles) lors d'un fest-noz mémorable à Perros-Guirec, où jouait feu Ar Re Yaouank, quelques années avant la marée noire de l'Erika. Depuis, elle n'a cessé de s'intéresser à l'extraordinaire richesse des musiques traditionnelles, par la danse et par la pratique musicale. Elle a commencé l'accordéon diatonique toute seule, dans sa cuisine, et elle s'est formée auprès d'une multitude de gens extras comme Bruno Le Tron, Cyrille Brotto, Filippo Gambetta, Yannick Guyader, et surtout surtout Stéphane Milleret et Norbert Pignol, pédagogues hors pairs, qui lui ont ouvert les portes de l'improvisation avec leurs amis de Mustradem.
Dans sa première vie professionnelle, Perrine Dulac a tenté de sauver la planète tout en faisant de la musique à ses heures perdues. Maintenant elle fait l’inverse (entre autres). Elle donne des cours de diato et dirige un choeur dans le Marais breton (le plus beau marais de France, car personne ne le connaît, sauf les danseurs de maraîchine, de branle de Noirmoutier et de rond de l'île d'Yeu), elle joue en bal avec le clarinettiste Fabrice Charrier dans le duo Nakascou, et avec Veronika Warkentin dans le duo Alula. Et aussi avec tous les amis de passage. Elle milite pour une musique populaire vivante qui évolue avec son temps.
Malgré sa réputation de vilaine peste, Perrine Dulac est très gentille avec les stagiaires car St-Pierre rend tout le monde gentil et bienveillant.